Le collectif à l’origine de l’appel Nous voulons des coquelicots appelle à un rassemblement devant les mairies de France, ce vendredi. La LPO Vendée s’associe à la démarche.
Ouest-France nous apprend, dans son édition du 28 septembre, qu’Emmanuel Macron s’est exprimé sur le scandale du Chlordécone, un pesticide utilisé dans les bananeraies des Antilles françaises de 1972 à 1993, alors que des alertes sur sa toxicité existaient dès les années 1970. Le journal rapporte que les sols antillais sont pollués pour plusieurs dizaines (voire centaines) d’années, et qu’un pesticide voisin du chlordécone est toujours en usage pour le manioc. L’article nous indique aussi que le président a expliqué que “l’Etat doit prendre sa part de responsabilité” et “avancer sur le chemin de la réparation”.
Pourquoi le président Macron et son gouvernement ne prennent-ils pas, dès lors, des mesures préventives (plutôt que d’avancer à postériori “sur le chemin de la réparation”), en interdisant le glyphosate et les néonicotinoïdes, pour lesquels les scientifiques alertent depuis de nombreuses années sur les effets dévastateurs de ces pesticides sur la santé et sur la biodiversité ?
L’agriculture qui respecte la nature a pourtant fait ses preuves économiques, sociales et écologiques depuis longtemps !
Faudra-t-il attendre encore 20 ans pour que les responsables politiques avouent avoir une part de responsabilité dans le scandale des pesticides en général ?
Combien restera-t-il de linottes, de grenouilles, de poissons et d’enfants en bonne santé dans 20 ans ?
La LPO Vendée soutient l’appel Nous voulons des Coquelicots, qui nous invite à des rassemblements mensuels devant les lieux de décision publics.